La Déclaration des droits de l’Homme distribuée au marché de Sceaux

Contre le national-populisme qui peut mener à la guerre, des citoyens ont distribué la Déclaration des droits de l’Homme. Retour sur cette initiative apprécié par les habitants venus faire leur marché à Sceaux.

À deux semaines des élections présidentielles et alors que Poutine écrasait l’Ukraine sous les bombes, ils étaient une petite dizaine de citoyens, samedi 26 mars rue Houdan à Sceaux, venus offrir aux habitants un extrait de la Déclaration des droits de l’Homme.

Encourager la (re)lecture de la Déclaration des droits de l’Homme, en ces temps troublés par des crises multiples – sanitaire, écologique, politique et désormais militaire en Ukraine – c’est rappeler les valeurs fondatrices du meilleur de notre civilisation. Ce geste fut apprécié par la plupart des habitants et les échanges ont révélé des engagements à agir pour défendre nos droits et libertés.

Les principes des Déclarations de 1789 et de 1948 doivent toujours être défendus afin que la liberté, l’égalité, la fraternité, restent une réalité pour tous, sans aucune discrimination.

Nos droits et libertés sont essentiellement consacrés par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 auquel renvoie le Préambule de la Constitution de 1958.

Alors que certains candidats à la Présidentielle souhaitent déconstruire l’État de droit, alors que l’abstention favorise les candidats qui contestent les valeurs républicaines, rappelons :

  • le principe d’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion (art. 1er de la Constitution) ;
  • le principe de laïcité, qui impose notamment le respect de toutes les croyances (art. 1er de la Constitution) ;
  • le principe de fraternité, qui implique notamment la liberté d’aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national (art. 2 de la Constitution).
  • la liberté individuelle, qui interdit les détentions arbitraires (art. 66 de la Constitution)